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dimanche, 21 septembre 2014

Le maroquin de la Marocaine

 

La nomination de Mme Najat Vallaud-Belkacem au poste de ministre de l’Éducation Nationale a soulevé un tollé général. Combien de Français ont failli suffoquer à la diffusion de cette information ? Il faut reconnaître qu’en France ce ministère est peut-être le seul à mériter l’attribut de républicain tant il est lié aux valeurs de notre République. Ce tollé a plusieurs raisons, absence totale d’expérience en la matière, ultralibéralisme sur des sujets de société notamment. Il en est une qui a été occultée : son allégeance à son pays d’origine, le Maroc.

Après la suspension du service national obligatoire par le président Chirac en 1996, l’école républicaine reste le seul creuset d’intégration des futurs Français. Ce service militaire n’avait pas donné tous les espoirs escomptés sur le plan de l’intégration des descendants d’immigrés musulmans. Avec le mouvement jihadiste, les « recrues » de France seraient parties faire le jihad bien entraînées au maniement des armes  dans nos casernes et auraient constitué de la même façon, à leur retour une grande menace. En tout cas, on estime que 7 jeunes sur 10 issus de l’immigration musulmane refuseraient de défendre la France ou d’accepter de combattre contre un pays musulman. Contre l’État Islamique ? Que nenni ! Les chiffres sont là.

C’est donc ce seul creuset de l’intégration que le président PS vient de mettre entre les mains de la personne la moins qualifiée pour cette mission d’intégration des jeunes étrangers issus de l’immigration. Pourquoi ?

La raison est, non pas la double nationalité de NVB, mais sa double allégeance d’une part  de ministre  dans le gouvernement français à un poste régalien majeur de ministre de l’Éducation Nationale, d’autre part de membre désigné du Conseil Consultatif des Marocains à l’Étranger (CCME). Elle prétend avoir abandonné ce poste en décembre 2011. Or, sa démission de cet organisme est contestée par le journaliste marocain, Ali Amar, qui affirme qu’elle a été généreusement gratifiée parce qu’elle sert les intérêts du Roi du Maroc en encourageant l’identité nationale et religieuse des immigrés marocains. On peut dire que c’est une « empêcheuse d’intégration ».  Sa mission, imposée par le roi Mohammad VI, son roi et son tuteur, est de maintenir en France les Marocains dans leur communauté d’origine et dans le giron du pouvoir marocain. Une fonction hautement politique.

Le problème est le suivant : comment NVB peut-elle concilier ces deux postes politiques qui sont aux antipodes l’un de l’autre puisque le CCME est opposé à l’intégration et que l’Éducation Nationale est censée faire tout pour l’intégration ?

 La baby doll voilée du gouvernement socialiste

lors d’une visite au Maroc en tant que ministre des Droits des femmes

La presse marocaine opposée au Roi fustige la personnalité de NVB qui, estime-t-elle, joue double jeu. Elle qui aime se faire appeler NVB, qui est parvenue au pinacle dans la classe politique française, se définit, ainsi, non sans malice : Je suis « un pur produit de ce que certains appellent « l’immigration subie » et aujourd’hui pleinement française, sans cacher sous le tapis mes racines ». Où est la vérité de NVB ?

Le Maroc a créé le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger en décembre 2007. Le Conseil est composé de 37 membres choisis par sa Majesté le Roi du Maroc. Nommée à ce poste, NVB est devenue ainsi l’obligée de son mentor. Elle perçoit des émoluments de complaisance dont le montant est presque un secret d’État, information confirmée par l’ambassade du Maroc en France ainsi que par le site du CCME. Doit-elle déclarer ces émoluments en France ? A-t-elle réglé son dû au fisc français dans ces gratifications pour services rendus et à rendre ?

Acte de naissance du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger

(Prenez le temps de lire la page du B.O. du Maroc )

Voici ce que relate Ali Amar sur les fonctions de NVB au sein du CCME : « Ah, le CCME ! Pour ceux qui ne savent pas ce qui se cache derrière cet acronyme, c’est pour résumer, la machine de propagande du royaume à l’international, sa cinquième colonne, son meilleur vecteur de fadaises et de mensonges sur ce Maroc qui serait en pointe de tout, un Maroc aussi éclairé que clairvoyant, un Maroc où la démocratie a subitement bourgeonné avec le règne de Mohammed VI, un Maroc où il fait bon vivre sous le soleil. […]. Elle est fière, [Najat Vallaud-Belkacem] d’être républicaine à Paris et thuriféraire et lobbyiste à grands frais de la monarchie à Rabat. Un grand écart aussi extravagant que surréaliste ». Ces remarques interpellent.

Najat Vallaud-Belkacem a roulé, certes, pour Ségolène Royal puis pour François Hollande. En réalité, elle roule aussi pour le roi du Maroc. NVB est à l’origine du voyage au Maroc des deux candidats aux présidentielles, Ségolène Royal en 2007 et Français Hollande en 2012. Ordre de mission de Sa Majesté ? Que chercheraient les deux candidats ?

Mais Najat Vallaud-Belkacem ne croit qu’à son étoile : « Je crois que c’est aussi l’occasion d’apporter le témoignage que l’on peut être parfaitement à l’aise avec une double culture et, pour ce qui me concerne,une double nationalité ». Il est certain que beaucoup d’Etats refusent de faire chuter la nationalité de ses émigrés et que le pays d’accueil ne peut sans doute qu’entériner la double nationalité.

NVB aurait pu infléchir sa « double culture », elle qui est arrivée en France à l’âge de 4 ans, en tout cas avoir une culture prépondérante. Quand on a fait toute sa scolarité de 4 à 18 ans dans les écoles françaises. Sa culture française devrait être prépondérante. Mais le désir de sa famille, présente en France, a été de l’élever dans la culture de son pays d’origine, le Maroc. Élever son enfant dans la culture marocaine, c’est refuser son intégration. En tout état de cause, ce qui est bien plus grave que la « double culture » et la « double nationalité », c’est la double allégeance, surtout pour une femme politique. Pour la France, n’est-ce pas une trahison ?

Dans la vie, il faut choisir, Madame la Ministre : vous ne pouvez pas être ministre de la République française et conserver votre allégeance au Roi de Maroc avec la mission de lobbying (sans dire plus) que vous effectuez pour le compte d’un État étranger.

Bernard Dick

mardi, 02 septembre 2014

La page Facebook de l'Éducation nationale, une honte

Publié par Guy Jovelin

Pas de déception pour les premiers pas de la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem... Lire la suite

samedi, 30 août 2014

Une école publique à laïcité variable (par Pierre Mylestin)

Publié par Guy Jovelin

« Laissez les enfants venir à moi. » Et Najat Vallaud-Belkacem pourrait poursuivre : « Ne les empêchez pas, car la République est à ceux qui se ressemblent. Amen, je vous le dis, celui qui n’enseignera pas la théorie du genre, le métissage, le vivre ensemble aux enfants, n’y entrera pas. »

Mais ne prêtons pas de si mauvaises intentions à notre toute fraîche ministre maroco-française de l’Éducation, elle qui porte si bien les valeurs progressistes de la République et qui, en visite officielle dans son pays natal, porte si coquettement le voile devant son roi. Pour quelqu’un qui prône tant les valeurs de la laïcité, en voilà une belle preuve de jésuitisme.

N’empêche, cette nomination rassurera certainement les parents de nos chères têtes blondes ou voilées, qui déplorent le cruel manque d’autorité sévissant de nos jours dans l’enseignement républicain. Car la nouvelle occupante de la rue de Grenelle a déjà averti, et de manière non ambiguë : « Nous avons choisi le plus souvent d’inciter par la loi, mais imposer est parfois la façon de changer les choses. » Tous les petits trublions nauséabonds qui viendront à l’école affublés d’un tee-shirt arborant un papa, une maman, une fille, un garçon (l’ensemble se tenant par la main) sont prévenus à l’avance.

Et puis, à l’école, non seulement on est censé s’instruire, comme par exemple apprendre son ABC, son D, son histoire revue et corrigée à la sauce masochiste, la géographie sans frontières, les mathématiques à base de courbes qui montent alors qu’elles descendent, et vice versa. À l’école, on apprend aussi à proscrire fermement toute forme de violence, de persécution, de vol, de torture… On y interdit de frapper, de lancer des cailloux, mais également de « ne pas donner un reflet exact de la réalité, de la déguiser ». De mentir, pour faire plus court que la définition du Larousse, ou pratiquer la taqiya selon celle du Coran.

Mais Najat Vallaud-Belkacem va encore plus loin, notamment dans son combat pour l’égalité et contre les amalgames, comme lorsqu’elle clame avec la verve audacieuse qu’on lui connaît que « les mariages forcés ne concernent pas que les sociétés musulmanes, vous voyez. C’est aussi de ce point de vue-là qu’il faut, je pense, arrêter les amalgames ou la stigmatisation : le mariage forcé, ça peut concerner des sociétés catholiques », ou encore que la « suprématie masculine » en Occident est « la dernière aristocratie » et que « nulle part il n’est écrit que des femmes doivent périr sous les coups des hommes ». Si, si, c’est écrit. Dommage qu’elle n’ait pas eu le temps d’en discuter avec son précédent roi, Hassan II, qui semble s’y connaître assez bien, dans ce qui est écrit et ce qui ne l’est pas, et qui assurait qu’« à partir du moment où on est musulman on ne peut pas être laïque, et une fois qu’on l’est on n’est plus musulman, car le droit musulman vous colle à la peau, qu’on le veuille ou non, tant sur le plan du droit public que sur le plan du droit privé ». Une belle idée de sujet pour la prochaine épreuve du baccalauréat.

La République peut être heureuse. Ses enfants seront en de bonnes mains. Son nouveau ministre responsable de l’Éducation sera certainement fort apprécié pour sa franchise, sa sincérité, sa probité morale et son patriotisme à peine voilé.

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vendredi, 06 juin 2014

De la théorie du genre à l’agender…

Publié par Guy Jovelin

 
« La théorie du genre n’existe pas », Najat Vallaud-Belkacem vous l’a dit et répété. Et pourtant, pas moyen d’échapper aux campagnes destinées à « créer de l’empathie pour les transgenres ».  L’exemple du jour ? La photographe Chloe Aftel se fait connaître un peu partout, des Etats-Unis à l’Allemagne, du Pérou à l’Italie, sans oublier la France, en raison de son intérêt particulier pour les portraits d’individus  »agenres » ou « genderqueer ».

Chloe Aftel voit – comme par hasard – son projet de portraits intitulé « Agender » bénéficier depuis quelques semaines d’articles enthousiastes. Son geste est militant. « J’ai trouvé cela fascinant que ce groupe de gens galvanise le débat autour de ce qu’est le genre » , affirme Chloe Aftel à Vocativ qui parle de « genderqueer nation ». Tous ses modèles ont la particularité de ne s’identifier ni au genre masculin, ni au genre féminin. Quand ils parlent d’eux, ces individus préfèrent employer le pronom indéfini they

« Ce n’est pas adhérer aux deux genres, ni à l’un des deux, c’est n’adhérer à aucun des genres. Ce n’est pas l’absence de genre, et ce n’est pas ne pas me soucier de mon genre. En fait, c’est plutôt le contraire – je m’en soucie énormément. Tout comme mon expression de genre, et ma perception de genre. J’ai un genre, et il est neutre. », raconte l’un des modèles de Chloe Aftel.

On attend avec impatience l’individu qui va nous raconter qu’il a la perception d’être un poisson ou une chèvre…

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